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L'éducation civique en débat : le Kestenpense | Primaires

kestenpense

Ce questionnaire vise à  amener les élèves à  s‘interroger sur les conséquences directes qu‘ont nos choix de consommation quotidiens sur le bien-être des animaux d‘élevage. A cette fin, une série de cartes propose aux élèves de mener une réflexion personnelle sur la base de situations concrètes. En outre, elle replace la question de la protection des animaux dans le cadre plus large de l‘éducation civique et des questions éthiques relatives aux droits et aux libertés.

Réunis en groupes, les élèves confrontent leurs opinions individuelles pour tenter d‘aboutir à  une position commune au groupe. Les options qu‘ils expriment peuvent être classées selon trois critères : celles qui favorisent principalement une prise en compte des intérêts des hommes, des intérêts des animaux, ou des impacts sur l‘environnement. Ces résultats prennent place dans une grille de lecture qui révèle l‘une de ces trois tendances et alimente le débat (attention : les problèmes soulevés peuvent entraîner des discussions potentiellement longues !).

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Eléments du programme :

éducation civique - l'élève et la citoyenneté - responsabilité vis à  vis de l'environnement - le refus des discriminations - l'esprit de solidarité


L‘exercice peut-être utilisé tel quel, mais idéalement en accompagnement de la diffusion d‘une vidéo (par exemple le documentaire PMAF « grandir vite, mourir jeune » sur les conditions de vie des poulets en élevage intensif), et en préalable à  une séance de débat. Il peut également être utilisé pour alimenter une discussion en cours de langue. A cette fin, des versions téléchargeables sont disponibles en anglais et en espagnol :

pdf version anglaise (clic droit puis "enregistrer sous" | PDF - 150 ko)

pdf version espagnole (clic droit puis "enregistrer sous" | PDF - 150 ko)


Suggestion d‘utilisation du Kestenpense :

Distribuer une série de cartes à  chacun. Il est possible de demander aux élèves de répondre aux questions individuellement, ou bien de former des groupes de discussions.

Pour l‘ensemble des 9 questions, les élèves ont à  choisir parmi 3 propositions (a, b ou c) celle à  laquelle ils adhèrent le plus, à  titre personnel. Selon le cas, une certaine souplesse peut être opportune : par exemple, il peut être permis d‘adhérer simultanément à  plusieurs réponses, ou bien d‘ajouter une 4ème proposition si l‘élève considère qu‘aucune des réponses ne convient vraiment à  son opinion.

D‘une manière générale, les propositions :

  • a) répondent au problème soulevé du point des animaux en tant qu‘êtres sensibles.
  • b) adoptent un point de vue écologique, attentif aux conséquences sur l'environnement.
  • c) prennent en compte les intérêts humains.

Il est bien entendu souhaitable de ne pas révéler à  l‘avance cette grille de lecture, et de la faire émerger en fin d‘exercice, en demandant ce que les réponses b) ont en commun, par exemple. Il est aussi important d‘insister sur le fait qu‘il n‘y pas de réponses correctes ou fausses (pour une fois !), et que les 3 positions sont également respectables. Si besoin, bien spécifier que répondre a) ne relève pas forcément d‘un idéalisme irréaliste, ou que les réponses c) ne sont pas nécessairement cyniques…

A l‘issue de l‘exercice, évaluer à  main levée les réponses exprimées pour chaque question, puis demander à  chaque élève d‘analyser sa propre tendance sur l‘ensemble des 9 questions. Une mise en perspective des résultats obtenus montre qu‘il est possible d‘adhérer simultanément à  différentes positions, et qu‘elles ne s‘excluent pas nécessairement. La prise en compte d‘opinions différentes de la sienne (si elles sont argumentées calmement…) doit aussi figurer parmi les enseignements de cet exercice :

Y a-t-il des réponses qui n‘ont obtenu aucune voix ?
Y a-t-il des réponses qui paraissent intellectuellement intenables ?
A quel point notre conditionnement culturel influence-t-il nos opinions ?
Beaucoup de français mangent volontiers du lapin, certains du cheval, beaucoup mangent du bœuf, mais qu‘en est-il du chat ou du chien ?
Quelle autre position pourrait défendre un musulman ?
D‘où nous vient l‘idée que les autres animaux viennent au monde pour notre usage ? Pourquoi beaucoup d‘entre nous éprouvons moins d‘empathie envers les poissons, par exemple, qu‘envers les mammifères ?
La position de chacun sur l‘ensemble des 9 questions est-elle toujours cohérente ?


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